Après le virage, c’est chez moi
Coucou mes p’tites patates nomades! Allez, petit partage de réflexions d’à peine 200 pages, par Marie Kock, aux éditions la Découverte. Après le virage, c’est chez moi nous entraîne sur le passé de l’autrice, abordant la question du domicile, le chez-soi, avec en filigrane le questionnement assez présent désormais du « où va-t-on aller? » en ces temps de phénomènes climatiques et sociétaux menaçant nos existences paisibles. Ainsi, la maison de notre enfance est-elle le lieu idéal, celui vers lequel ou l’on rêve de retourner, ou au contraire, le trou paumé que l’on n’espère jamais revoir? Comment choisi-t-on nos points de chute? Par le travail, les relations? Et comment tout ceci influence nos comportements sociaux?
Pour ma part, je ne me sens aucune attache géographique particulière. Solitaire de nature, je recherche essentiellement de la tranquillité, avec un accès à des producteurs locaux, et en option, de la culture. Avec la perte de pouvoir d’achat, je vise de plus en plus l’isolement et une certaine forme d’autonomie, bien que n’ayant aucun moyen d’acquérir un bien. Ma réflexion reste finalement assez simple, mais les angoisses de l’autrice, aussi bien sur ces différents logements urbains qu’en lien avec le possible effondrement structurel, je les connais bien.
Un livre très intéressant, permettant de nous auto-analyser face à des questions majeures, souvent impensées, mais définissant notre bien-être du quotidien. L’écriture est plaisante, amenant des réflexions nécessaires.